7 heures: Petit déjeuner copieux: Des flocons d'avoine, ou autre céréale... Un oeuf dur. Un grand jus d'orange pressé. Un café ou un thé. 2 cps de magne-B6. 500 ml d'eau.
8 heures: séance de musculation de 90 mn. Boire un litre d'eau. 1/4 avant l'effort, le reste pendant et après.
10 heures: 30 à 50 grammes de poudre protéique, avec au moins 1/2 litre de Volvic ou de lait écrémé.
13 heures. Déjeuner: entrée un oeuf dur plus le blanc d'un deuxième. crudité, salade à volonté. Viande 250 grs plus 300 grs de légumes Fromage et dessert. (300 gr de fromage blanc) boissons abondantes. (500 ml) 2 cps de magne-B6
16 heures: comme à 10 heures. Plus des céréales si la séance de musculation suit. Séance de musculation de 90 mn (au choix avec 8 heures). Mais en cas de tendinites ou courbatures, il est préférable de faire la séance à 8 heures a.m.
19 h30: Dîner. Salade piémontaise, ou niçoise en entrée. Ou soupe de légumes. 250 Poissons et légumes sucres lents: pâtes, pommes de terres, riz... nécessaire d'autant plus que l'on s'est entraîné en fin d'après-midi. Deux ampoules de Pargine 5g. 2 cps de magne-B6. Une injection d'Indusil T.
22 heures: comme à 10 heures et à 17 heures. Plus deux ampoules de Pargine 5g. Après tout cela : au lit!!! Regardez la photo de Schwartzeneger collé au plafond pour que le subconscient sache de quel côté travailler... Crac-crac? Niet!! DODO!!! car c'est la nuit que le fruit de vos efforts va mûrir...
La plongée est une école de rigueur, de courage et d’entraide. Les précautions que vos entraîneurs vous ont apprises sont vitales, ne les oubliez donc pas, et ne les sous-estimez pas non plus. Ici sont rassemblés quelques uns des symptômes qui doivent attirer votre attention, en particulier ceux qui sont mineurs et passent facilement inaperçus. Ce sont très souvent dans les plongées répétées que surviennent les accidents de décompression, leurs effets secondaires s’ajoutant.
Symptômes de décompression
Ils sont dus à l’apparition de bulles gazeuses dans les tissus, ce qui entraîne des dysfonctionnements divers suivants les organes atteints. Rappelons que les hautes pressions sub-océaniques permettent à davantage de gaz (azote, oxygène...) de se dissoudre dans le sang du plongeur. Mais lors de la remontée, les pressions rebaissent et l'excès de gaz dissous doit s'échanger avec le milieu extérieur, ce qui prend un certain temps, d'où les palliers de décompression. Si l'on remonte trop vite, sans respecter les palliers, les gaz dissous en excès forment des bulles qui peuvent obstruer les vaisseaux sanguins de petit calibre et entraîner des ischémies dans les territoires touchés. De plus les bulles peuvent apparaître dans n'importe quel tissu avec des effets variables suivant le rôle des organes en question. Ceci entraîne :
Douleurs locales: Souvent accompagnées de troubles neurologiques, ce sont des douleurs des bras ou des jambes, au niveau ou à côté des articulations. Douleur profonde, perçante, légère et intermittente, elle peut devenir très intense. La sensibilité locale à la pression est habituellement absente.
Manifestations neurologiques :Isolées ou associées aux douleurs peri-articulaires, elles surviennent lors de la plongée en bouteilles davantage qu’en caisson ou cloche de plongée. La moelle épinière est particulièrement visée: faiblesse ou engourdissement des extrémités en sont les premiers signes, au maximum, on observe une paraplégie. Autrement, tous les signes neurologiques peuvent survenir, depuis des simples fourmillements jusqu’à des troubles de la conscience, des vertiges, qui dénotent une atteinte vestibulaire..
Manifestations respiratoires: Etouffement de décompression. Au départ une gêne sus-sternale, une toux à l’inspiration profonde ou en fumant après la plongée (car certains plongeurs fument...) doivent attirer l’attention. Cet étouffement peut guérir spontanément, mais peut également évoluer vers le collapsus et la mort. C’est rare, heureusement.
Manifestations cutanées: Démangeaisons, éruptions cutanées, bulles gazeuses sous-cutanées crépitant sous les doigts ne sont pas graves en eux-mêmes, mais doivent faire rechercher des signes profonds. L’oedème cutané, des marbrures de la peau peuvent s’associer à ces troubles.
Autres signes: Une asthénie intense doit évoquer aussi un problème lié à la décompression. Une douleur abdominale peut traduire la formation locale de bulles, et, quand elle est localisée à la ceinture, elle doit faire rechercher des signes d’atteintes de la moëlle épinière dont elle peut être un signe important. Enfin, l’ostéonécrose aseptique fait partie des manifestations tardives de la maladie de décompression.( Hanche, épaule). Parfois plusieurs mois ou années après une seule décompression incorrecte.
Les séquelles neurologiques définitives comme une paraplégie sont souvent dues à un traitement trop tardif ou insuffisant.
Certains troubles de la coagulation surviennent suite à l'apparition des bulles dans le plasma sanguin, et peuvent entraîner une coagulation intravasculaire disséminée, laquelle, consommant les facteurs de la coagulation, rend le sang du sujet incoagulable. On imagine les risques hémorragiques encourus... Le traitement consistera alors à redonner des facteurs de coagulations au plongeur une fois sorti du caisson.
Le traitement de ces manifestations est principalement la recompression qui va refaire passer les bulles à l’état liquide et une nouvelle décompression cette fois-ci suffisamment progressive permettra de sortir l’excès de gaz dissous du corps. Cette recompression est faite, vous le savez tous, en caisson hyperbare sous héliox ou sous oxygène. La recompression dans l’eau lors d’une nouvelle plongée ne doit pas être tentée dans nos régions où un caisson n’est jamais très loin.
Tout cela ne doit pas vous faire peur. Simplement, les paliers de décompression que l’on vous enseigne doivent être impérativement respectés.
Vous êtes perdus? Plan du Site! dernière mise à jour 3 mars 2004